L'Hormone anti- Mullérienne : marqueur de la folliculogenèse ovarienne et prédicteur de la réponse ovulatoire à un traitement de superovulation chez la vache.
Auteur / Autrice : | Charlène Rico |
Direction : | Danielle Monniaux |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de la vie, spécialité Biologie de la reproduction |
Date : | Soutenance le 07/12/2010 |
Etablissement(s) : | Tours |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Santé, sciences, technologies (Tours ; ....-2012) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Physiologie de la Reproduction et des Comportements (Tours) |
Jury : | Président / Présidente : Dominique Royere |
Examinateurs / Examinatrices : Claire Ponsart | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Solange Magre, Renato Fanchin |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Chez la vache le développement des techniques d’induction d’ovulations multiples et de production d’embryons est limité par la variabilité inter-individuelle de la réponse ovarienne au traitement de superovulation. Chez la femme, l’Hormone anti-Müllérienne (AMH) est le meilleur marqueur endocrinien de la réponse folliculaire au traitement de stimulation ovarienne. Les objectifs de mon travail étaient d’étudier l’AMH comme marqueur endocrinien de la réponse ovarienne à un traitement gonadotrope chez la vache et d’étudier la régulation de la production d’AMH par les cellules de granulosa. Nos résultats montrent que les concentrations plasmatiques d’AMH sont prédictives de la réponse ovulatoire à un traitement gonadotrope. Au cours du cycle, les concentrations d’AMH ont un profil en 2 temps : elles diminuent entre les chaleurs et J5 à J8, puis augmentent jusqu’aux chaleurs suivantes. Pour prédire efficacement la réponse ovulatoire, les concentrations d’AMH doivent être mesurées aux chaleurs ou après J12 du cycle. L’étude de la régulation de la production in vitro d’AMH par les cellules de granulosa montre que BMP stimule tandis que FSH inhibe la production d’AMH.