L'orchestre de l'Opéra de Paris à Travers le cas de Robert Le Diable de Meyerbeer (1831-1864)
Auteur / Autrice : | Emmanuel Hervé |
Direction : | Alessandro Di Profio |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Musique |
Date : | Soutenance le 14/12/2010 |
Etablissement(s) : | Tours |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Tours ; 1996-2018) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Institut de recherche sur le patrimoine musical en France (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Arnold Jacobshagen |
Examinateurs / Examinatrices : Alban Ramaut, Damien Colas, Olivier Bara |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
La thèse propose d’étudier l’orchestre de l’Académie de musique à travers Robert le diable (1831) de Giacomo Meyerbeer (1791-1864), l’une des œuvres les plus représentées dans le répertoire de l’opéra français romantique et dont la diffusion hors de France fut sans précédent. D’une part, l’orchestre est envisagé comme une entité sociale et économique à l’intérieur même de l’institution théâtrale. Il apparaît ainsi l’image d’une structure composée de musiciens d’expérience avec une recherche constante d’excellence de l’orchestre mais dont les disparités (salaires, conditions d’engagement et d’exercice) entre les différents membres de l’orchestre se révèlent être fortes. En tant que corps sonnant, d’autre part, l’étude de l’orchestre éclaire l’instrumentarium et les techniques d’orchestration de Robert le diable. Cette approche analytique offre la possibilité de cerner au mieux, d’un côté les spécificités musicales d’une œuvre représentative du répertoire de l’opéra français romantique, et de l’autre les procédés stylistiques de Meyerbeer qui par certains aspects préfigurent les drames verdiens et wagnériens