Force et résistance dans la philosophie politique de Hegel
Auteur / Autrice : | James Peter Burgess |
Direction : | Jean-Christophe Merle |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Philosophie |
Date : | Soutenance le 26/03/2010 |
Etablissement(s) : | Tours |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Tours ; 1996-2018) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Équipe d'accueil Histoire des représentations (Tours) |
Jury : | Président / Présidente : Joel Biard |
Examinateurs / Examinatrices : Catherine Colliot-Thélène, Jean-Francois Kervégan, Robert Legros |
Mots clés
Résumé
L’objet de la recherche est de développer une interprétation du couple conceptuel de « force » et de « résistance » comme déterminant de l’unité entre les deux grands domaines du Système de la Science de Hegel, celui de la logique et celui de l’histoire. Le point de départ du travail est l’ambition du projet hégélien qui vise à mettre en évidence la nécessité systématique et la cohérence historique de toute la réalité empirique. A travers tout le Système de la Science Hegel trace la montée d’un même esprit à travers les étapes d’un unique parcours dialectique. Le présupposé du projet est donc l’homogénéité conceptuelle des termes et la continuité du champ de l’objet. Le défi de Hegel consiste à relier, sous la même égide, tout ce qui est. L’hypothèse centrale de la recherche est que la dialectique hégélienne ne se laisse réduire ni à une logique purement métaphorique de « force » et de « résistance », ni à une logique purement physique ou mécanique de ce même couple. Cette hypothèse est conforme au projet de Hegel.