Étude des relations hôte-pathogène dans des modèles d’infection intestinales de Drosophila melanogaster
Auteur / Autrice : | Stéfanie Limmer |
Direction : | Dominique Ferrandon |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Aspects moléculaires et cellulaires de la biologie |
Date : | Soutenance en 2010 |
Etablissement(s) : | Strasbourg |
Résumé
S. Marcescens ingérée par la mouche la tue en six à huit jours. Afin d'identifier les facteurs de l'hôte impliqués dans le processus infectieux, nous avons mis en oeuvre un crible compréhensif à l'échelle du génome basé sur l'interférence ARN (ARNi) in vivo dans des mouches transgéniques. Ce crible a été réalisé à Vienne en collaboration avec le groupe dirigé par le Pr. J. Penninger (IMBA, Vienne), essentiellement par Nadine Nehme et Shane Cronin. Un crible secondaire concentré sur les gènes candidats possédant des homologues chez les vertébrés et présentant un phénotype lorsque leur expression était ciblée seulement dans l'intestin moyen a permis de restreindre la liste, laquelle contenait plusieurs gènes de la voie JAK-STAT. Nous avons établi que la voie JAK-STAT contrôle le taux de prolifération des cellules souches intestinales au cours de l'infection. Pseudomonas aeruginosa tue la mouche en huit à dix jours après ingestion. La forte prolifération des bactéries dans l'hémolymphe induit les deux voies de la réponse humorale systémique, Toll et Immune Deficiency (IMD). La réponse cellulaire est aussi impliquée. Des bactéries mutants pour le gène rhIR, lequel est requis dans un système de perception du quorum sont monis virulent. La virulence des bactéries rhIR est seulement rétablit dans des mouches dépourvues de réponse cellulaire sont infectées. Nos résultats établissent que le gène rhIR est nécessaire essentiellement pour contrebalancer la seule réponse cellulaire et non la réponse humorale.