Auteur / Autrice : | Anaïs Hamelin |
Direction : | Michel Dietsch, Ariane Szafarz |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de gestion |
Date : | Soutenance en 2010 |
Etablissement(s) : | Strasbourg en cotutelle avec Université libre de Bruxelles (1970-....) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette thèse explore les stratégies financières et organisationnelles adoptées par les petites et moyennes entreprises (PME) qui leur permettent de concilier croissance et indépendance. Les quatre chapitres apportent des contributions théoriques et empiriques à cette question. Le premier chapitre teste le lien entre contrôle familial et croissance sur un large échantillon de PME françaises. Le lien négatif entre contrôle familial et croissance s’explique par le fait que les entreprises familiales adoptent un comportement de croissance particulier consistant à créer un réservoir de fonds propres. Le second chapitre développe un modèle théorique afin d’expliquer ce comportement. Le cadre théorique fournit une explication au comportement patient des PME familiales et démontre que la constitution de réserves de trésorerie est une politique rationnelle et optimale en présence d’opportunités de croissance illiquides. Le troisième chapitre interroge les avantages et les coûts de la constitution d’un groupe de PME en utilisant une base de données sur les liens entre entreprises françaises. La constitution d’un groupe de PME est une stratégie organisationnelle qui favorise la croissance des entreprises affiliées au groupe et la croissance globale du groupe, en raison de l’efficience du marché interne des groupes de PME. Le dernier chapitre traite de la question des motivations de l’entrepreneur à créer un groupe de PME. Les observations corroborent l’hypothèse d’immunisation. La structuration sous forme de groupe de PME a pour objectif de limiter l’exposition du patrimoine de l’entrepreneur au risque de son activité, et non d’exproprier les actionnaires minoritaires.