Arts et stratégies du dépassement dans la poésie morale de Francisco de Quevedo
Auteur / Autrice : | Rafaèle Audoubert |
Direction : | Philippe Meunier |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langues, Littératures et civilisations hispaniques |
Date : | Soutenance le 03/12/2010 |
Etablissement(s) : | Saint-Etienne |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Lettres, langues, linguistique, arts (Lyon ; 2007-....) |
Jury : | Président / Présidente : Nadine Ly |
Examinateurs / Examinatrices : Philippe Meunier, Nadine Ly, Monique Güell, Marie Roig Miranda, Christophe Couderc | |
Rapporteur / Rapporteuse : Monique Güell, Marie Roig Miranda |
Mots clés
Mots clés libres
Résumé
Cette thèse commence par définir la notion de morale dans l'Espagne du XVIIème siècle, et celle de la poésie morale, en ce qui concerne l'oeuvre de Quevedo. D'autres buts préalables à l'analyse sont de définir et de justifier le corpus choisi, de montrer quelles sont les sources d'inspiration de l'auteur, de définir les notions utilisées dans l'analyse poétique par la suite, et de rappeler les précédentes études sur le sujet. L'objet de cette thèse est ensuite de montrer que la poésie morale quévédienne constitue un système cohérent, au service d'un propos non univoque, mais qui correspond à une préoccupation constante : l'édification morale de l'allocutaire. La figure de l'Autre est également au centre de ce travail qui entend montrer quelle place l'Autre occupe dans cette poésie, et ce que sa représentation implique du point de vue de l'écriture. Enfin cette thèse montre que l'idéal moral visé par ce corpus est le dépassement, complexe, de toute dualité (Bien/Mal, Vie/Mort, Autre/Soi), pour permettre à l'homme de s'acheminer vers Dieu et d'obtenir le salut de son âme. La conclusion finit d'illustrer la cohérence du système et du corpus étudiés et propose des éléments destinés à remettre en question la paternité de certains sonnets récemment attribués, de manière un peu inconsidérée, à Quevedo.