Auteur / Autrice : | François Cognard |
Direction : | Bernard Elissalde, Eric Pawson |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Géographie |
Date : | Soutenance en 2010 |
Etablissement(s) : | Rouen |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Comment expliquer qu’aujourd’hui encore, malgré les signes incontestables d’une intégration à la nouvelle ère de la mondialisation, beaucoup de néo-zélandais restent attachés à un imaginaire rural alliant nostalgie et désir de nature ? A-t-on à faire à un processus inédit de repli affectif face à l’immersion nouvelle dans une économie globale, ou bien à la perpétuation d’une pratique collective développée durant les moments de crise sociale? Optant pour la seconde explication, notre étude, inscrite dans le temps long, tentera de montrer le caractère systématique de la référence à l’imaginaire rural en proposant des temporalités d�����analyse fondées sur le concept de territoire entendu comme projet collectif matérialisé dans l’espace. Une approche conceptuelle permettant de confronter les grands desseins ayant animé la société néo-zélandaise depuis sa création- le projet arcadien, le projet national, le maintien d’une « forteresse prospère »- aux dynamiques territoriales effectives d’acteurs animant les campagnes de l’archipel et suscitant, de par leurs contradictions avec les grands discours fédérateurs, la formulation de mythologies à forte connotation ruraliste. Une approche qui, tout en faisant la part belle aux stratégies d’acteurs, ainsi qu’aux arrières plans idéologiques, soulève la question du rôle des configurations spatiales et de leur dynamique dans l’évolution de la société des antipodes