Thèse soutenue

Mécanismes de gouvernance en microfinance : apport sur la performance des institutions de microfinance au Cameroun

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Auteur / Autrice : Michel Bertrand Cyrille Onomo
Direction : Claude BekoloCélestin Mayoukou
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance en 2010
Etablissement(s) : Rouen en cotutelle avec Université de Douala
Partenaire(s) de recherche : Autre partenaire : Ecole supérieure des sciences économiques et commerciales (Douala, Cameroun)
Jury : Président / Présidente : Bruno Bekolo-Ebe
Examinateurs / Examinatrices : Christian Rietsch
Rapporteurs / Rapporteuses : Michel Lelart, Marie-Thérèse Um-Ngouem

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Les limites des pratiques de gouvernance constituent l’un des risques majeurs qui menacent la viabilité des institutions de microfinance (IMF). Les IMF localisées en Afrique centrale, et notamment au Cameroun, ces limites se rapportent au manque de transparence dans les procédures de recrutement des dirigeants, dans les procédures de prise de décision organisationnelle et dans le mode de choix ou d’élection des administrateurs, et au système de contrôle des dirigeants. L’objectif de ce travail était de comprendre le fonctionnement des systèmes de gouvernance des IMF au Cameroun. Il s’agissait précisément d’une part de mettre en relief les mécanismes de gouvernance à l’œuvre dans ces institutions, et d’autre part, de déterminer les liens entre ces mécanismes et les indicateurs de la performance de ces dernières. De l’étude empirique, il ressort que le Conseil d’administration (CA) est l’organe central de la gouvernance dans les IMF au Cameroun. A côté de ce mécanisme, la politique de rémunération du dirigeant, les contrôles par les autorités monétaires, et par l’organe faitier (dans le cas spécifique des coopératives d’épargne et de crédit appartenant à des réseaux) et l’évaluation de l’activité de l’IMF par les agences de notation sont des mécanismes supplémentaires qui assurent la discipline des dirigeants de ces institutions. Par ailleurs, la structure monale du leadership au conseil d’administration, le nombre de métiers différents que compte le conseil d’administration, les contrôles des autorités monétaires et des organes faitiers, l’évaluation de l’activité de l’IMF par des agences de notation, le niveau d’études et l’ancienneté du dirigeant, ont une influence positive sur les indicateurs de la performance de ces institutions. A contrario, la présence des femmes an conseil d’administration et le nombre annuel de rencontres du conseil d’administration, ont une influence négative sur ces indicateurs. Cependant, le nombre d’administrateurs, l’indépendance du conseil d’administration vis à vis de la direction et l’audit (externe) régulier des comptes de ces institutions, n’ont aucune influence sur leurs indicateurs de performance