Modélisation et intégration de couches minces magnétiques à haute perméabilité dans des dispositifs hyperfréquences
Auteur / Autrice : | Damien Rialet |
Direction : | Ala Sharaiha, Anne-Claude Tarot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Traitement du signal et télécommunications |
Date : | Soutenance en 2010 |
Etablissement(s) : | Rennes 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Mathématiques, télécommunications, informatique, signal, systèmes, électronique (Rennes) |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université européenne de Bretagne (2007-2016) |
Résumé
Dans le but de réduire l’encombrement des dispositifs hyperfréquences, les industriels doivent s’adapter et innover. C’est pourquoi, afin de rendre les systèmes de télécommunication toujours plus discrets et efficaces, il est possible d’y intégrer des couches minces magnétiques à haute perméabilité. Concernant les dispositifs antennaires, il s’avère que les antennes planaires présentent de meilleures performances d’un point de vue miniaturisation vis-à-vis du caractère magnétique que les antennes dipolaires. Par conséquent, des modèles analytiques ont été développés de manière à estimer l’influence des caractéristiques intrinsèques du substrat sur les performances des antennes. En continuité de ces travaux, la même démarche a été étendue au cas d’un empilement de couches magnétodiélectriques. D’autre part, ces couches minces magnétiques ont été placées dans le champ proche de dispositifs coplanaires hyperfréquences. Les résultats obtenus ont montré que l’insertion des matériaux magnétiques autorisait des taux de miniaturisation importants. Enfin, le spectre magnétique des couches minces présente de fortes pertes magnétiques à la fréquence de résonance ferromagnétique, et cela, sur une large bande de fréquence. C’est pourquoi, des dispositifs antennaires large bande incluant des fonctions de filtrage de type « coupe-bande » ont été étudiés.