Recherche de mycosporines et de dérivés aminés lichéniques d’intérêt pour les cancers photoinduits : étude phytochimique d’un lichen marin : Lichina pygmaea (Lightf.) C. Agardh.
Auteur / Autrice : | Catherine Roullier |
Direction : | Joël Boustie |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie |
Date : | Soutenance en 2010 |
Etablissement(s) : | Rennes 1 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences de la matière (Rennes1996-2016) |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université européenne de Bretagne (2007-2016) |
Mots clés
Résumé
Suite à l’augmentation croissante des cancers de la peau, la recherche de nouvelles solutions thérapeutiques (et préventives) est nécessaire. Les lichens sont une source prometteuse de métabolites secondaires. Dans un premier temps, un criblage de différents lichens à cyanobactéries a permis de mettre en évidence la présence de composés de type mycosporine dans plusieurs d’entre elles et notamment d’une structure nouvellement décrite. La mycosporine sérinol a pu ensuite être isolée en quantité à partir d’un lichen marin Lichina pygmaea. Son étude phytochimique plus poussée a conduit à l’isolement de nouveaux dérivés aminés, comme la pygméine dont l’accès à des analogues de synthèse a permis de confirmer son identification. La plupart des composés obtenus en quantité suffisante ont été évalués pour leurs capacités photoprotectrice et à visée anticancéreuse. Quelques composés ont montré une activité intéressante et pourraient être de bons candidats dans la protection des cancers photoinduits.