Thèse soutenue

Traitement des perturbateurs endocriniens par un procédé intégré : photocatalyse-biodégradation

FR  |  
EN
Auteur / Autrice : Souhila Yahiat
Direction : Abdeltif Amrane
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Chimie
Date : Soutenance en 2010
Etablissement(s) : Rennes 1
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de la matière (Rennes1996-2016)
Partenaire(s) de recherche : Autre partenaire : Université européenne de Bretagne (2007-2016)

Mots clés

FR

Mots clés contrôlés

Résumé

FR  |  
EN

Ce travail de thèse portait sur le couplage d’un procédé photocatalytique et d’un traitement biologique avec pour objectif l’évaluation de son efficacité de dégradation vis-à-vis de composés perturbateurs endocriniens. Parmi la liste des molécules prioritaires établie par la Commission Européenne, notre choix s’est fait en fonction de la fréquence et des quantités utilisées, de la toxicité et de la solubilité des composés. La première étape a consisté à étudier la dégradation d’un pesticide, le cyproconazole. Les résultats ont montré que ni le cyproconazole, ni ses produits de photodégradation ne pouvaient être assimilés par les souches pures étudiées ou par des boues activées. Cette absence de résultat concluant nous a amené à tenter de mieux cerner les critères permettant d’évaluer la pertinence du couplage des deux procédés, en se basant sur la dégradation de la molécule cible, la comparaison des taux de minéralisation et d’oxydation, c'est-à-dire suivi du rapport DCO/COT et de l’état d’oxydation moyen de la molécule, la biodégradabilité de la solution irradiée au travers du rapport DBO5/DCO et enfin sa toxicité. A partir d’un screening de molécules potentiellement pertinentes pour le couplage proposé, deux antibiotiques ont été sélectionnés, la tétracycline et la tylosine. La solution irradiée de tétracycline s’avère ne pas être biodégradable contrairement à nos prédictions. En revanche pour la tylosine, une diminution de 60 % de la DCO a été enregistrée en 10 jours de culture mais après 12 jours de temps de latence, ce qui a permis l’acclimatation des boues activées aux sous-produits issus de l’irradiation de la solution; leur identification est à poursuivre.