Thèse soutenue

Multicotation, protection des actionnaires minoritaires et valorisation des entreprises

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Auteur / Autrice : Sonia Makni Zouari
Direction : Mehdi Nekhili
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de gestion
Date : Soutenance en 2010
Etablissement(s) : Reims

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Cette thèse traite la question de la multicotation sous le prisme du gouvernement des entreprises. L'objectif est double. En premier lieu, elle vise à tester l'effet des mécanismes de gouvernement d'entreprise sur la décision de multicotation. En second lieu, elle étudie l'impact du chok du mode de multicotation sur la valorisation des entreprises multicotées. La problématique de notre étude ne se limite pas à la vérification de l'impact de la décision de multicotation sur la valorisation des entreprises, mais intègre aussi la question de l'appartenance juridique des entreprises multicotées. Elle met ainsi en exergue des différences notables entre le contexte commun et civil. La première partie de cette thèse fait un état de lieu des travaux traitant la question de la multicotation et de ses conséquences en termes de protection des actionnaires minoritaires. La deuxième partie est une analyse empirique des données relatives à 200 entreprises provenant de 28 pays durant la période 2002-2006. Il ressort des résultats empiriques trouvés que la décision de s'introduire dans une bourse américaine est une décision complexe dépendant de certains mécanismes de gouvernement d'entreprise. II est également montré que les entreprises provenant des pays de droit civil ne s'introduisent pas dans une bourse américaine pour des raisons similaires à celles des entreprises provenant des pays de droit commun. En outre, les entreprises provenant des pays de droit civil français, sont les plus incitées à être cotées aux Etats-Unis (par le biais des ADRs niveau 2 ou niveau 3). Finalement, nos résultats montrent que la cotation dans les bourses américaines conduit à une meilleure valorisation des entreprises multicotées provenant des pays de droit civil. En revanche, elle n'a aucun effet sur la valorisation des entreprises originaires des pays de droit commun.