Etude de l'expression de gènes codant pour des transporteurs de sucres et de l'activité de transport au cours d'une interaction Vigne (Vitis vinifera)/champignons pathogènes
Auteur / Autrice : | Damien Afoufa-Bastien |
Direction : | Pierre Coutos-Thévenot, Eric Gomes |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Biologie des organismes ; biotechnologies animales, végétales et microbiennes |
Date : | Soutenance en 2010 |
Etablissement(s) : | Poitiers |
Mots clés
Résumé
Chez les plantes supérieures, la distribution des sucres au sein des cellules est assurée par des protéines membranaires appelées transporteurs. Plusieurs études montrent qu'en plus de leur implication dans le développement, celles-ci ont un rôle au cours des interactions plantes/pathogènes. Le génome de la vigne a permis d'identifier 69 séquences de transporteurs de sucres ainsi que 6 séquences d'intervases chez cette espèce. Le profil d'expression de ces différents gènes a été étudié dans plusieurs oragnaes ainsi qu'en réponse à une contrainte biotique. L’infection de feuilles par Botrytis cinerea a induit une surexpression du transporteur d’hexoses VvHT5 et de l’invertase pariétale VvcwINV1. L’induction des gènes de défense VvPR3 et VvBIG8. 1 et la production de resvératrol ont également été mises en évidence. Une suspension cellulaire de vigne cv Chardonnay a été initiée. L’infection des cellules par B. Cinerea a induit une surexpression de 3 gènes de transporteurs d’hexoses, VvHT1, -5, -13 , ainsi que de l’invertase pariétale VvcwINV1. L’induction de ces 4 gènes a également été observée en réponse à trois éliciteurs fongiques. Parallèlement à l’induction de ces gènes de transporteurs de sucres, une augmentation de l’influx de glucose a été mesurée dans les cellules élicitées. Ces données indiquent que les transporteurs d’hexoses et les invertases de vigne sont impliqués dans la mise en place des mécanismes de défense lors d’une infection par le champignon nécrotrophe B. Cinerea ou lors d’une élicitation. La surexpression de certains gènes de transporteurs de sucres et/ou d’invertases dans des plantules de vigne pourrait démontrer leur rôle dans les phénomènes de tolérance.