Conservation et transformation du patrimoine : conditions de préservation des valeurs d'un patrimoine vivant
Auteur / Autrice : | Pierre-Marie Tricaud |
Direction : | Thierry Paquot |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Aménagement de l'espace, urbanisme |
Date : | Soutenance le 15/12/2010 |
Etablissement(s) : | Paris Est |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Ville, Transports et Territoires (Champs-sur-Marne, Seine-et-Marne ; 2010-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Lab'Urba (Champs-sur-Marne, Seine-et-Marne) |
Jury : | Président / Présidente : Pierre Donadieu |
Examinateurs / Examinatrices : Thierry Paquot | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Chris Younes, François Madore |
Résumé
L’enjeu d’un patrimoine est sa transmission : celle-ci entre dans la définition même du mot patrimoine. La conservation n’est qu’un moyen au service de la transmission. Or il peut arriver que conservation et transmission entrent en conflit, en particulier pour ce qu’on appelle les patrimoines vivants – non seulement au sens biologique du terme, mais tout ce qui est défini dans le temps : paysage, ville, patrimoine immatériel, et, d’une manière ou d’une autre, presque tous les patrimoines. Le vivant est changeant et même mortel. On peut essayer de conserver un patrimoine en le rendant le plus solide possible sans qu’il y ait besoin de personne pour le gérer : on le conserve, mais on ne le transmet pas à de nouveaux gestionnaires. À l’inverse, la transmission implique le plus souvent une transformation. A partir d’exemples de patrimoine paysagers (vignobles, fleuve, routes, rivière urbaine), cette recherche examine quelles transformations conservent ce que l’on veut transmettre d’un patrimoine vivant