Thèse soutenue

Pratiques touristiques dans la métropole parisienne : une analyse des mouvements intra-urbains

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Auteur / Autrice : Gwendal Simon
Direction : Francis Godard
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sociologie, démographie
Date : Soutenance le 29/11/2010
Etablissement(s) : Paris Est
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Ville, Transports et Territoires (Champs-sur-Marne, Seine-et-Marne ; 2010-2015)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Ville, mobilité, transport (Champs-sur-Marne, Seine-et-Marne) - Laboratoire Ville, Mobilité, Transports (LVMT) - Laboratoire Ville- Mobilité- Transport / LVMT
Jury : Président / Présidente : Maria Gravari-Barbas
Examinateurs / Examinatrices : Francis Godard, Marie-Hélène Massot, Dominique Laousse
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-Didier Urbain, Alain Tarrius

Mots clés

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Résumé

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Alors que le tourisme urbain est aujourd'hui est un phénomène dont les dynamiques sont largement étudiées et que ses flux sont considérables dans certaines destinations, on sait paradoxalement assez peu de choses sur ce que font précisément les touristes dans les métropoles. Même dans une ville mondialement médiatisée comme Paris, les pratiques urbaines et les combinaisons d'activités des touristes dans le temps et l'espace sont peu connues. Cette recherche, qui se base sur une méthodologie qualitative d'entretiens semi-directifs avec des touristes étrangers, est conduite en deux temps. Le premier temps pose le projet de voyage qui guide les touristes comme cadre d'analyse de leurs pratiques urbaines. Deux types de projets touristiques sont analysés, différenciés selon les relations qu'ils entretiennent avec les pratiques dominantes et les médiations de la sphère du tourisme dans la métropole parisienne (le tourisme autonome et économe du backpacking versus le tourisme encadré et organisé d'un tour-opérateur). Le second temps confronte cette analyse à la force de l'empirie. Trois enseignements généraux sont tirés : d'abord, les configurations de voyage a priori différentes résistent mal aux polarisations symboliques et spatiales de l'espace parisien ; ensuite, la durée et/ou le nombre de voyage participent à spécialiser les pratiques de la ville ; enfin, c'est le rôle des mobilités « adhérentes » et des espaces publics comme opérateurs d'urbanité et agents actifs de la découverte du territoire visité