Thèse soutenue

Convergence réelle et nominale entre les pays du sud et de l'est de la Méditerranée et les pays du sud de l'Union européenne

FR
Auteur / Autrice : Florent Deisting
Direction : Serge Rey
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Economie
Date : Soutenance en 2010
Etablissement(s) : Pau

Mots clés

FR

Mots clés contrôlés

Résumé

FR  |  
EN

Depuis plusieurs décennies les Pays du Sud et de l'Est Méditerranéen (PSEM) se sont engagés dans des processus de transformation qui se sont concrétisés par la mise en oeuvre de nombreux plans d'action (plans d'ajustement structurels,. . . ). Même si tous les pays n'ont pas atteint le même niveau d'avancement dans les réformes, on attend de ces politiques qu'elles favorisent le processus de croissance et de développement économique. Ces réformes ont accompagné un mouvement plus général de libéralisation des économies au niveau international. Dans cette perspective les PSEM n'ont pas fait exception. D'une part, dès les années 1950, les premiers accords Sud-Sud ont vu le jour ; d'autre part le partenariat Euro-méditerranéen, ou accord de Barcelone signé en 1995 entre 12 pays du Sud de l'Union Européenne (UE), a révélé l'importance des accords Nord-Sud. Les effets attendus de ces accords sont aujourd'hui assez bien cernés. Il s'agit en premier lieu d'accroître la taille des marchés, pour bénéficier d'économies d'échelle. En deuxième lieu, la diversification des échanges commerciaux par la suppression des tarifs dans l'accord régional (commerce intra-branche). Enfin, il s'agit d'opérer un processus de stabilisation monétaire, condition indispensable à un développement durable des pays. Dans cette perspective, l'objectif de ce travail sera d'analyser de manière approfondie le phénomène de convergence économique des PSEM et d'en déduire des propositions de réformes/politiques, économiquement efficaces mais aussi socialement acceptables, afin que les pays les moins avancés puissent opérer un mouvement de rattrapage. Pour traiter de ces dynamiques, on retiendra initialement un panel de 16 pays, représentatifs d'une zone méditerranéenne élargie.