Relations et interactions culturelles internationales : la politique culturelle du comité international olympique (1980-2001)
Auteur / Autrice : | Ludovic Riquier |
Direction : | Jean-Claude Lescure |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance en 2010 |
Etablissement(s) : | Paris 13 |
Résumé
Dans une première partie, la thèse s’intéresse aux objectifs de la politique culturelle du Comité international olympique (CIO). Ce dernier affirme qu’il souhaite réaliser l’alliance entre sport, éducation, art et culture à l’échelle universelle. Pour cela, il se réfère de manière fréquente à l’Antiquité grecque et à Pierre de Coubertin. Le CIO veut également promouvoir la paix en présentant l’olympisme comme un nouvel humanisme, par conse��quent au service de l’homme. Il souhaite également promouvoir les valeurs défendues par l’ONU. Dans la partie suivante, la thèse étudie les réalisations du CIO en matière culturelle. L’histoire est exposée à travers le prisme de l’olympisme. Il s’agit avant tout de présenter une mémoire et un patrimoine olympiques. L’olympisme est donc décrit comme un phénomène singulier et irremplaçable, car héritier de l’Antiquité grecque et de l’action de Pierre de Coubertin, porteur de valeurs positives (paix, amitié entre les peuples, universalité) et entouré d’un cérémonial original donc unique. Dans la dernière partie, la thèse établit le bilan de cette politique culturelle. Le CIO ne met pas en œuvre, globalement, une politique interculturelle et l’universalité constitue plus un vœu pieux ou une vitrine qu’une réalité. Cette politique culturelle est efficace, donc connue, pour ce qui concerne la mémoire sportive de l’olympisme, le patrimoine olympique, les éléments identitaires de l’olympisme, les valeurs de l’olympisme, mais elle est fortement méconnue dans sa dimension artistique. Cependant, cette politique culturelle dans son ensemble est irremplaçable car elle alimente le mythe olympique.