Thèse soutenue

Estimation de l'incidence de l'infection par le VIH en France à l'aide d'un test biologique d'infection récente

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Auteur / Autrice : Stéphane Le Vu
Direction : Laurence Meyer
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Épidémiologie et intervention en santé publique
Date : Soutenance en 2010
Etablissement(s) : Paris 11
Partenaire(s) de recherche : Autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté de médecine (Le Kremlin-Bicêtre, Val-de-Marne)

Résumé

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La connaissance de l'incidence de l'infection par le VIH est cruciale pour appréhender la dynamique de l'épidémie de VIH/sida, afin de mesurer les besoins en termes de prévention ou l'impact des interventions pour contrôler cette maladie. Cependant, les méthodes classiques d'estimation sont difficiles à mettre en oeuvre pour estimer l'incidence de cette infection. Une nouvelle approche d'estimation, reposant sur la caractérisation, par un test biologique, d'individus récemment infectés parmi une population de personnes séropositives a été proposée au milieu des années 1990. Cette approche présente l'avantage de pouvoir fournir une estimation d'incidence à partir d'un échantillon constitué à un moment donné de personnes diagnostiquées, sans suivi longitudinal. En France, la surveillance des diagnostics d'infection par le VIH par l'institut de veille sanitaire a intégré, dès sa mise en place en 2003, l'utilisation d'un test d'infection récente. Cette thèse a pour objectif d'estimer, par cette nouvelle approche, l'incidence de l'infection par le VIH en France à partir des données de surveillance des diagnostics et de la caractérisation de l'infection récente. Une première partie consiste en une revue des méthodes d'estimation basées sur la mise en évidence de marqueurs biologiques de l'infection récente. La deuxième partie est consacrée à la calibration du test d'infection récente utilisé en France à partir d'un échantillon de référence de patients suivis dans le cadre de cohortes. La troisième partie fournie les estimations d 'incidence en population en France. Le développement de cette méthode d'estimation contribue à mieux décrire la dynamique de transmission du virus en France dans les différents groupes de population, afin de mieux cibler la prévention