Régulation des mécanismes d'autophagie par les herpesviridae : l'exemple du cytomégalovirus humain
Auteur / Autrice : | Magali Chaumorcel |
Direction : | Alain Servin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Microbiologie |
Date : | Soutenance en 2010 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Ecole(s) doctorale(s) : | Ecole doctorale Innovation Thérapeutique : du Fondamental à l'Appliqué (Châtenay-Malabry, Haut-de-Seine2000-2015) |
Partenaire(s) de recherche : | autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté de pharmacie (Châtenay-Malabry, Hauts-de-Seine) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Alain Servin, Martine Biard-Piechaczyk, Flore Rozenberg, Patrice Codogno, Vincent Maréchal, Christian Poüs, Audrey Esclatine |
Rapporteurs / Rapporteuses : Martine Biard-Piechaczyk, Flore Rozenberg |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Bien qu’asymptomatique chez les sujets sains, le cytomégalovirus (CMV) est responsable d’infections opportunistes graves chez les patients immunodéprimés. L’autophagie est un mécanisme de dégradation du matériel cytoplasmique permettant le maintien de l’homéostasie. Il s’agit aussi d’un mécanisme de défense contre les microorganismes en modulant l’immunité. Certains virus contrecarrent cette autophagie. Dans une première partie, nous avons montré que le CMV inhibe l’autophagie dès 24h d’infection dans les fibroblastes. Dans un second temps, nous avons recherché les mécanismes impliqués dans cette inhibition. Le CMV est capable d’activer mTOR, un régulateur négatif de l’autophagie. Nous avons ensuite étudié le rôle du complexe Beclin-1/Bcl-2 au cours de l’infection et observé une surexpression et une phosphorylation de Bcl-2, mais qui ne sont pas impliquées dans cette inhibition. Du côté des protéines virales, nous montrons que la protéine précoce TRS1 est capable d’inhiber l’autophagie.