Sismologie stellaire : méthodes statistiques appliquées aux étoiles de type solaire
Auteur / Autrice : | Othman Benomar |
Direction : | Frédéric Baudin |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Terre, Océan, Espace. Astrophysique |
Date : | Soutenance en 2010 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne) |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Cette thèse a porté sur l'analyse des spectres de puissance des étoiles de type solaire observées par les missions Corot et Kepler. L'analyse des étoiles ciblées se révèle délicate car les pulsations sont de faibles intensités et à cause des propriétés intrinsèques des pulsations de certaines d’entre elles. Des méthodes robustes d’inférence des propriétés des modes stellaires ont été développées. Elles sont basées sur une approche Bayésienne d'analyse du signal, utilisant soit des méthodes d'échantillonnages par chaine de Markov (MCMC), soit des méthodes par maximum a posteriori (MAP). Trois problématiques sont abordées : comment identifier les modes de pulsations stellaires avec des séries temporelles à faible rapport signal sur bruit ? Comment extraire les paramètres des modes de pulsations stellaires sur un large ensemble d’étoiles ? Quelle est la structure interne des étoiles observées ? Les capacités de mes méthodes sont démontrées sur la base de simulations et d'observations de 3 étoiles : le Soleil, HD49933 et HD181420. L'ajustement du spectre de puissance de HD49933 et HD181420 par méthode MCMC nous permet d'identifier les modes avec un degré élevé de confiance là où des méthodes plus classiques d’analyse du signal échouent. Un des algorithmes développés montre qu'il est possible d'identifier automatiquement les modes de manière fiable. Enfin, des modèles de structure interne de HD49933 et de HD181420 d'après les observations sismiques sont présentés : on met en évidence par exemple la présence d'un cœur convectif au sein de ces étoiles.