Elaboration de nouveaux biocapteurs électrochimiques pour le diagnostic de la thrombose veineuse profonde
Auteur / Autrice : | Syrine Chebil |
Direction : | Hafsa Korri-Youssoufi |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Chimie |
Date : | Soutenance en 2010 |
Etablissement(s) : | Paris 11 |
Partenaire(s) de recherche : | Autre partenaire : Université de Paris-Sud. Faculté des sciences d'Orsay (Essonne) |
Résumé
La thrombose veineuse profonde (TVP) comme sous le nom de phlébite correspond à la formation d'un caillot sanguin dans une veine. C'est une pathologie fréquente en Europe et elle reste très difficile à diagnostiquer jusqu'à présent. Ce travail qui rentre dans le cadre d'un projet Européen STREP C] consiste à élaborer un biomatériau en tant qu'outil de diagnostic de la thrombose permettant une mesure en temps réel de la présence de la maladie dans le sang du patient. La détection est réalisée par dosage de la glycoprotéine D-Dimère présente lors de la formation d'un thrombus. L'approche qui a été envisagée dans cette étude est celle de l'immobilisation de l'anticorps anti-D-Dimère tagué Histidine sur un matériau polymérique conducteur fonctionnalisé par un complexe métallique. Cette stratégie originale de la construction de l'immunocapteur réalisée étape par étape a permis à la fois d'avoir une fixation orientée de l'anticorps et de suivre la variation du signal électrochimique via le métal utilisé en tant que sonde redox. De ce fait un biocapteur a été développé à base de polypyrrole fonctionnalisé par le complexe métallique Acide NitrilotriacétiquelMétal ionique (NT AJCu2+) et a été intégré par la suite dans un dispositif miniaturisé conçu pour être fiable, précis, portatif, automatisé et économique. L'étude de stabilité dans le temps de ce biomatériau a permis la réalisation d'une nouvelle matrice d'immobilisation de l'anticorps anti-D-Dimère en utilisant un nouveau ligand enPI2 constitué par des groupements amines comms pour une très bonne chélation du cuivre II. La conception du biocapteur sur des nanomatériaux tels que les nanotubes de carbone et les nanoparticules d'or a montré une augmentation de la gamme de détection du D-Dimère. La caractérisation de ces biomatériaux et le suivi du D-Dimère ont nécessité l'utilisation de différentes techniques d'analyses électrochimique et de surface tels que la voltammétrie cyclique (CV), la DPV, la spectroscopie d'impédance électrochimique (SIE), la microscopie à force atomique (AFM), la résonance des plasmons de surface (SPR), L'infrarouge à transformée de Fourrier (FTIR), la spectroscopie des photoélectrons X (XPS) et la résonance magnétique nucléaire (RPE). L'intégration du biocapteur dans la cartouche DVT-IMP comprenant une puce et un corps micro fluidique a permis l'amplification du signal électrochimique notamment de la sonde redox grâce à l'utilisation des élecctrodes interdigitées (EIDs).