Pragmatique du nonsens, de Lewis Carroll aux Monty Python
Auteur / Autrice : | Célia Schneebeli |
Direction : | Jean-Jacques Lecercle |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Langues et littératures anglaises et anglo-saxonnes |
Date : | Soutenance en 2010 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette thèse consiste en une étude des échanges verbaux dans la littérature nonsense, du dernier quart du dix-neuvième siècle avec l’un des deux pères fondateurs du genre, Lewis Carroll, au dernier quart du vingtième siècle avec ses glorieux héritiers, les Monty Python. Le corpus est puisé dans le nonsense anglophone en général, qu’il soit anglais (Lewis Carroll, les Monty Python, N. F. Simpson), canadien (Stephen Leacock), ou américain (Robert Benchley, Donald Ogden Stewart, Joseph Heller ou encore les Marx Brothers). Comme le titre le suggère, l’étude des échanges verbaux se fera à l’aide de l’analyse pragmatique, qui étudie le fonctionnement du langage en actes et dans la pratique, en contexte social. L’axe d’étude principal du travail sera donc celui du langage comme activité réunissant des interlocuteurs, et ses objets seront l’énoncé et le discours plutôt que la phrase. L’étude mettra à contribution la théorie pragmatique dans son ensemble (Austin, Grice, Searle, Sperber et Wilson, Leech, Ducrot, Sarfati…) et dans toute la diversité de ses approches (pragmatique cognitive, topique, intégrée. . . ) pour servir l’analyse littéraire et linguistique des échanges verbaux de ces personnages qui s’apostrophent, débattent, dissertent, soliloquent, devisent, s’insultent, interpellent, ordonnent ou tout simplement conversent volontiers, dans ou contre, mais jamais hors, les règles de la conversation.