Thèse soutenue

La poésie comme paysage de l'être : écrire et penser la poésie dans l'oeuvre de Jacques Garelli

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Auteur / Autrice : Marianna Marino
Direction : Jean-Michel Maulpoix
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Littérature comparée
Date : Soutenance le 30/04/2010
Etablissement(s) : Paris 10 en cotutelle avec Università degli studi (Palerme, Italie)
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Lettres, langues, spectacles (Nanterre)
Jury : Président / Présidente : Michel Jarrety
Examinateurs / Examinatrices : Jean-Michel Maulpoix, Michel Jarrety, Fabio Scotto, Anna Maria Laserra, William Marx, Maria Teresa Russo
Rapporteurs / Rapporteuses : Fabio Scotto

Mots clés

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Résumé

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L’œuvre de Jacques Garelli se fonde sur un entrelacs de poésie et philosophie qui se manifeste dans l’écriture à travers une approche phénoménologique du texte poétique (et littéraire en général). Ainsi, les ressources du poème (dont il faut retenir en particulier l’image, véritable noyau de la pensée garellienne de la poésie) concourent à une reconfiguration des processus qui ont amené à sa création et qui rendent sa réception possible. La lecture est en fait un autre élément constitutif de l’originalité de l’auteur : elle est en premier lieu l’expérience de deux dimensions, temporelle et ‘mondanéisante’, du texte. Ce sont des dimensions que l’écriture poétique déploie grâce à son tissu sonore et à son réseau d’images : la lecture ne peut donc pas se réduire à un déchiffrement, car elle touche l’être entier du lecteur (ses perceptions, ses souvenirs, etc.). Ces prémisses vont aboutir à l’analyse de la question du lieu, notion qui offre une synthèse efficace et, en même temps, la possibilité d’une rencontre de l’expérience sensible et de la dimension ontologique du poème. Rencontre qui se réalise justement dans ce paysage de l’être que l’écriture garellienne dessine. À travers les images, les rythmes, les évocations qu’elle peut déclencher, la poésie se transforme en une expérience qui nous met en question, grâce aussi à une parole qui, avant de dire, est.