La baisse de la fécondité en milieu rural malgache
Auteur / Autrice : | Holiarisoa Lina Rakotoson |
Direction : | María-Eugenia Cosío-Zavala |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Démographie |
Date : | Soutenance le 30/03/2010 |
Etablissement(s) : | Paris 10 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Économie, organisations, société (Nanterre, Hauts-de-Seine ; 2000-....) |
Jury : | Président / Présidente : Alfred Dittgen |
Examinateurs / Examinatrices : María-Eugenia Cosío-Zavala, Alfred Dittgen, Patrice Vimard, Carole Brugeilles, Bénédicte Gastineau | |
Rapporteur / Rapporteuse : Alfred Dittgen, Patrice Vimard |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
A Madagascar, pendant longtemps les zones rurales malgaches présentaient toutes les caractéristiques favorables à une forte fécondité. Récemment encore l’idée que les enfants génèrent pour les parents des bénéfices supérieurs aux coûts était largement partagée par tous. Les enquêtes démographiques montrent bien que si la fécondité en milieu rural reste plus élevée qu’en milieu urbain (en 2003, l’ISF y était de 5,7 enfants par femme en milieu rural et de 4,0 enfants en milieu urbain), elles montrent aussi que la fécondité en milieu rural malgache commence à diminuer. L’indice synthétique de fécondité du milieu rural est passé de 6,7 enfants par femme en 1997 à 5,7 enfants par femme en 2003. Cette baisse de la fécondité est observée sans changement socio-économique important. La pauvreté rurale reste élevée et elle a progressé plus vite que la pauvreté urbaine.Cette thèse se propose de présenter les modèles des transitions démographiques en milieu rural malgache, en replaçant la recherche dans le débat sur le lien entre développement économique et baisse de la fécondité qui a été remis en cause notamment dans les pays du Sud.L’analyse montre que si dans certaines provinces, le primat de l’économique est fort et que c’est bien la modernisation qui a permis la baisse de la fécondité, il existe des provinces où malgré une pauvreté persistante, voire même une aggravation de celle-ci, d’autres facteurs ont permis malgré tout des changements de fécondité. Parmi ces facteurs, l’un des plus importants est le système social qui repose sur des traditions culturelles influençant les situations démographiques.