Politiques nationales et mouvement syndical à l'ère de la mondialisation : étude comparative des gouvernements de Lionel Jospin et de Kim Dae-Jung

National politics and trade unions’ movements in the era of economic globalisation : comparison of the cases of South Korea (Kim Dae-jung’s government) and France (Lionel Jospin’s)

• Auteur / Autrice : Young-Woo Son
• Direction : Daniel Lindenberg
• Type : Thèse de doctorat
• Discipline(s) : Sciences politiques
• Date : Soutenance en 2010
• Etablissement(s) : Paris 8

Mots clés

Mots clés contrôlés

Conglomérats (économie politique) -- Corée (République)

Syndicalisme

Mondialisation

Politique économique -- Corée (République) -- 1997-....

Politique et gouvernement -- France -- 1997-2002

Résumé

Cette thèse veut vérifier l’hypothèse selon laquelle la réussite des politiques économiques gouvernementales dépend des institutions économiques intérieures, alors même que la marge de manœuvre des gouvernements serait diminuée par l’effet de la mondialisation. Notamment pour les gouvernements de gauche ou réformistes, le rôle des syndicats est souvent décisif même si le taux de syndicalisation est relativement faible. Les gouvernements de gauche peuvent réussir à introduire leurs politiques économiques contre l’avis des institutions économiques mondiales et du patronat en modifiant les rapports de forces intérieures à court terme par le renforcement du dialogue social et de la légitimité syndicale. Mais la modification à court terme sans une solide garantie de concertation sociale n’est qu’un palliatif. Donc cette tentative politique de gauche peut être fragilisée par la fluctuation de la conjoncture économique mondiale. Les cas du gouvernement de Lionel Jospin en France et de Kim Dae-jung en Corée du Sud sont des exemples pertinents à travers le processus introduit de la réduction du temps de travail à 35 heures et de la réforme des Chaebols.

This thesis aims to test the hypothesis that the success of economic policies of government still depends on the domestic economic institutions, while leeway of governments would be reduced by the effect of globalization. The role of trade unions especially for left-wing governments or the reformists is often decisive even where the union membership rate is relatively low like South Korea and France. Because the left-wing governments are able to introduce their economic policies against the advice of global economic institutions and employers by reinforcing internal power relationships at least in the short term and by strengthening social dialogue and union legitimacy. But the change in the short term without a solid social guarantee is a palliative in that this attempt of leftist politics can easily be undermined by the change of global economic conditions. The Lionel Jospin in France and Kim Dae-jung in South Korea governments’ cases show the examples in this context through the introduction process of the work time reduction to 35 hours and the reform of Chaebols.