Etude des liens entre troubles émotionnels et cognitifs, stratégies de « coping » et qualité de vie dans la sclérose en plaques de forme progressive et la sclérose latérale amyotrophique
Auteur / Autrice : | Christophe Coupé |
Direction : | Michèle Montreuil |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Psychologie |
Date : | Soutenance en 2010 |
Etablissement(s) : | Paris 8 |
Mots clés
Résumé
A partir de notre expérience en milieu hospitalier auprès de patients atteints de sclérose en plaques (SEP) et de sclérose latérale amyotrophique (SLA), il nous a semblé particulièrement important d’étudier la manière dont ces deux groupes de patients pouvaient faire face à la maladie chronique et d’évaluer l’impact sur leur qualité de vie. La SEP de forme progressive et la SLA sont deux maladies neurodégénératives pour lesquelles les traitements disponibles actuellement permettent seulement de ralentir l’évolution de la maladie, mais sans aucun espoir de guérison. Ces deux pathologies au caractère imprévisible et au pronostic incertain entraînent un handicap progressif avec, pour la SLA, un pronostic vital engagé. Afin de mieux appréhender les mécanismes en jeu dans la manière de faire face à ces maladies neurologiques évolutives, nous avons comparé des patients atteints de SEP primaire progressive et secondairement progressive et des patients atteints de SLA. Nous avons analysé les liens entre les troubles cognitifs, les troubles thymiques et émotionnels, les stratégies de coping, la fatigue, et la qualité de vie dans ces deux maladies. Les résultats de notre étude ont montré clairement une grande hétérogénéité au sein des groupes de patients, traduisant ainsi qu’il n’existe pas de « profil psychologique » spécifique tant dans la SEP que dans la SLA. En outre, nous avons observé une grande similitude entre l’ensemble des patients SEP de forme progressive et le groupe SLA sur les dimensions cliniques évaluées dans notre étude.