Traitement d'images différentielles à haut contraste pour la détection de planètes extrasolaires
Auteur / Autrice : | Alberto Cornia |
Direction : | Gérard Rousset |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Astronomie et astrophysique |
Date : | Soutenance en 2010 |
Etablissement(s) : | Paris 7 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Cette thèse est consacrée à la problématique de la détection des exoplanètes depuis le sol et s'insère dans le cadre du projet SPHERE de PESO ; l'installation de cet instrument est prévue en 2011 sur le VLT. Pour la détection directe des exoplanètes, SPHERE combinera un système d'optique adaptative extrême, un coronographe et l'imagerie à deux ou plusieurs longueurs d'onde. Pour distinguer entre le signal de la planète et les ''speckles'' dues aux aberrations, il faut élaborer une méthode sophistiquée de traitement d'images qui exploite aussi l'information temporelle. J'ai donc développé une méthode, appelée ANDROMEDA, qui permet de détecter les exoplanètes et d'estimer leur flux. Elle utilise des différences d'images qui ont pour but d'éliminer l'impact des aberrations quasi-statiques inconnues et de la variabilité de la qualité de correction de l'optique adaptative. L'algorithme couple des images prises à des instants différents qui présentent une rotation de champ entre elles, et éventuellement des images prises à différentes longueurs d'onde. J'ai démontré qu'ANDROMEDA répond aux spécifications de SPHERE pour la détection de planètes à un contraste de 106 à une séparation de 0,5'' de l'étoile, et elle peut faire encore mieux, en atteignant une séparation de 0,2'' pour le même contraste. J'ai ensuite effectué une étude paramétrique pour analyser la robustesse de l'estimation du flux face à différentes sources d'erreurs. Enfin, j'ai testé ANDROMEDA sur de; données expérimentales fournies par l'instrument NACO ; cette analyse a permis de comprendre comment faire face aux problèmes typiquement posés par la réduction des images et la gestion des artefacts instrumentaux.