Thèse soutenue

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Auteur / Autrice : Loïc Kergoat
Direction : Giles Horowitz
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Surfaces, interfaces, matériaux fonctionnels
Date : Soutenance en 2010
Etablissement(s) : Paris 7

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Ce travail de thèse consiste en l'utilisation de transistors organiques comme biocapteurs à ADN ne nécessitant ni marquage ni ajout de réactifs. La première approche concernait l'utilisation d'OECT. Malgré l'utilisation de deux méthodes de fonctionnalisation, aucune modification de la réponse du transistor n'a été enregistrée. La deuxième approche fut d'utiliser la configuration EGOFET. Le P3HT et le rubrène furent étudiés en utilisant de l'eau comme électrolyte. Les deux matériaux ont montré une réponse typique d’un canal de type-p fonctionnant en accumulation et cela à une très faible tension (moins de 1V). La simplicité de cette structure la rend appréciable pour tester de nouveaux (semi-conducteurs organiques. Par la suite, des mélanges P3HT/PMMA ont été étudiés et les performances des transistors améliorées. La modification des performances est attribuée à la séparation latérale de phases, révélée par les mesures topographiques par AFM. Finalement, cette configuration a été utilisée pour la détection de l'ADN. Un dérivé du P3HT ayant des groupements carboxyliques pour greffer l'ADN, a été utilisé. Le greffage de l'ADN modifie fortement le comportement du transistor. L'encombrement stérique des brins d'ADN diminue la pénétration des ions dans le polymère. De plus, les charges négatives de l'ADN ; déplacent la tension de grille minimale vers les potentiels négatifs. L'utilisation d'un électrolyte concentré inhibe la réponse du transistor lors de l'hybridation. En réduisant cette concentration, cet effet d'écrantage disparaît et une diminution du courant off est observée. Plusieurs expériences restent cependant nécessaires pour comprendre le principe de transduction.