Utilisation de modèles murins pour l'étude du rôle physiologique des isoformes de BRaf et du rôle des protéines Raf dans le lignage mélanocytaire
Auteur / Autrice : | Agathe Valluet |
Direction : | Alain Eychène |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Bases fondamentales de l'oncogénèse |
Date : | Soutenance en 2010 |
Etablissement(s) : | Paris 7 |
Résumé
Le laboratoire s'intéresse à la voie de signalisation ERK, particulièrement aux protéines Raf (ARaf, BRaf et I CRaf). Nous avons montré que le gène BRAF codait de multiples isofbrmes présentant une expression tissu-j spécifique. La présence des séquences codées par les exons 8b/9b module les propriétés biochimiques et I oncogéniques de BRaf Mon projet de recherche a consisté à analyser le phénotype de souris knockout dans | lesquelles chacun des exons a été invalidé. Les résultats ont montré que l'épissage alternatif n'est pas essentiel pour I le développement ni pour la myélination du cerveau. Des analyses comportementales ont mis en évidence que l'expression des isoformes contenant l'exon 9b, et pas celles contenant l'exon 8b, était requise pour les mécanismes de mémoire et d'apprentissage dépendants de l'hippocampe. Le gène BRAF est muté dans 50% des mélanomes cutanés. Mon deuxième projet de thèse a consisté à générer et analyser le phénotype de souris mutées pour BRaf et CRaf dans les mélanocytes. Les souris ne présentent pas de défaut de pigmentation à la naissance, BRaf et CRaf ne sont donc pas requis pour l'homéostasie des mélanoblastes (MB). Cependant, les souris développent un phénotype de blanchiment du poil causé par une perte des cellules souches mélanocytaires (MSC). Les protéines Raf sont donc impliquées dans l'autorenouvellement des MSC, indépendantes de la signalisation en aval de Kit, tandis que les MB sont dépendants de cette signalisation et ne présentent pas de défaut particulier dans nos souris. Ces observations révèlent un découplage imprévu entre les signalisations Kit et ERK dans les cellules mélanocytaires.