Auteur / Autrice : | Alexandre Parouchev |
Direction : | Anne Weber |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Thérapeutiques biotechnologiques |
Date : | Soutenance en 2010 |
Etablissement(s) : | Paris 7 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Biologie et biotechnologie (Paris ; 1997-2014) |
Jury : | Président / Présidente : Christiane Guillouzo |
Examinateurs / Examinatrices : Anne Weber, Hélène Gilgenkrantz, Yves Beuzard, Anne Dubart-Kupperschmitt, Philippe Leboulch | |
Rapporteurs / Rapporteuses : Hélène Gilgenkrantz, Christiane Guillouzo |
Mots clés
Résumé
La transplantation orthotopique de foie est le seul traitement curatif de certains déficits métaboliques. Mais, le manque de donneurs et les complications liées à l’ immunosuppression incitent au développement d'alternatives thérapeutiques, dont la transplantation d'hépatocytes. Cependant, à ce jour les essais avec hépatocytes adultes sont peu fructueux. Nous avons exploré deux voies thérapeutiques. D'une part dans la recherche de sources alternatives de cellules, nous avons caractérisé une lignée de cellules hépatiques fœtales simiennes (IPFLS), immortalisées par l'antigène T de SV40, à long terme. In vitro ces cellules conservent leur capacité de prolifération et leur phénotype de progéniteurs hépatiques bipotents. Leur immortalisation est réversible après excision de Foncogène par Cre. In vivoy elles sont non tumorigènes et se différencient en hépatocytes, sans proliférer in situ. Toutefois, leur importante instabilité du caryotype souligne la nécessité d'évaluer d'autres gènes d'immortalisation. D'autre part, la thérapie génique ex vivo est une alternative à l’allotransplantation d'hépatocytes. Nous avons mis au point la transduction d'hépatocytes simiens adultes, fraîchement isolés et cryopréservés, en suspension par des lentivirus recombinants dérivés de VTH-1, exprimant GFP sous contrôle du promoteur hépatospécifique du gène de l’apolipoprotéine A-II humain. La fonctionnalité in vivo, des hépatocytes cryopréservés est attestée par la présence d'hépatocytes transduits trois mois après transplantation dans le foie de souris immunodéficientes. Le modèle du primate non humain est un bon modèle préclinique pour des approches de thérapie génique ex vivo à visée hépatique.