Etudes des effets de la pénicilline G sur les infections à chlamydia trachomatis
Auteur / Autrice : | Maud Dumoux |
Direction : | Colette Kanellopoulos-Langevin, Philippe Verbeke |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Immunologie |
Date : | Soutenance en 2010 |
Etablissement(s) : | Paris 7 |
Résumé
Les chlamydioses sont à l'origine de trachome oculaire, de pneumopathies et de maladies sexuellement transmissibles. Les infections à Chlamydia trachomatis sont fréquemment asymptomatiques et présentent des formes persistantes. Cette combinaison est à l'origine de troubles graves tels que la cécité, la stérilité et les grossesses extra-utérines. Elle est également à l'origine de la dissémination de la bactérie dans l'organisme à l'origine de cardiopathie et d'arthrite faisant des chlamydioses un problème majeur de santé publique. Ces travaux démontrent que la Pénicilline G n'est pas un inducteur de persistance, comme décrit dans la littérature, mais un puissant inducteur de dégradation de Chlamydia, y compris des formes persistantes in vitro, ce dont sont incapables les antibiotiques actuels. Nous avons cherché à déterminer les mécanismes cellulaires de cette dégradation et avons mis en évidence l'inhibition par la Pénicilline G d'un facteur de virulence de Chlamydia. Ces travaux proposent de réintroduire la Pénicilline G dans l'antibiothérapie des chlamydioses particulièrement lorsque la persistance est attestée. Ce travail examine également les-relations hôte-pathogènes et tentent d'expliquer le paradoxe de Chlamydia.