Rôle des lymphocytes T régulateurs en transplantation chez l’homme
Auteur / Autrice : | Fabien Stenard |
Direction : | Filoména Conti |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Physiologie et physiopathologie |
Date : | Soutenance en 2010 |
Etablissement(s) : | Paris 6 |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
En plus du rôle physiologique dans le contrôle des réactions auto-immunes, les lymphocytes T régulateurs (Treg), sont impliqués dans la modulation de la réponse anti-infectieuse et dans la tolérance après transplantation d’organe. Nous avons d’abord examiné les Treg CD4+CD25hiFoxp3+ chez des enfants après transplantation hépatique (TH). Les taux sanguins de Treg étaient diminués au moment des rejets comparé aux périodes stables, en revanche nous avons observé un résultat inverse sur les greffons. Nous avons conclus que les Treg pouvaient jouer un rôle dans le contrôle des réactions allo-immunes et proposé FoxP3 comme marqueur de rejet. Puis, nous avons montré que les Tr1 sont augmentés au cours des récidives sévères du VHC après TH et pourraient être prédictifs de la récidive. Nous avons montré que des taux élevés d’IL-10 à un an pourraient être prédictifs de récidive sévère, aidant à sélectionner les candidats à un traitement plus intense et précoce de la récidive virale C. Ensuite, nous avons montré que les transplantés ayant des taux de base de Tr1 (CD49b) élevés, avaient une forte probabilité d’échec du traitement antiviral de la récidive. Les Tr1 semblent impliqués dans l’échec de la réponse immunitaire contre le VHC. La mesure de CD49b prédit la réponse au traitement antiviral. Enfin, nous avons montré que la Rapamycine permet d’augmenter les Treg CD4+CD25hiFOXP3+, à l’inverse des cellules T effectrices, chez les transplantés hépatiques et préserve leurs fonctions. La Rapamycine pourrait permettre un état de tolérance envers le greffon et de diminuer le taux de récidive tumorale après transplantation.