La vie en rock : une approche compréhensive de la culture rock par ses acteurs : les amateurs
Auteur / Autrice : | Laure Ferrand |
Direction : | Michel Maffesoli |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociologie |
Date : | Soutenance en 2010 |
Etablissement(s) : | Paris 5 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Sciences humaines et sociales : cultures, individus, sociétés (Paris1994-2019) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Centre d'études sur l'actuel et le quotidien (Paris) |
Jury : | Examinateurs / Examinatrices : Michel Maffesoli, Joëlle Deniot, Antoine Hennion, Jean-Martin Rabot, Jean-Marie Seca |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Le rock, né au milieu des années 1950 aux États-Unis, développe des pratiques et un imaginaire qu’il s’agit de saisir à travers un acteur central de la culture rock : les amateurs. En décrivant leurs parcours, de leur découverte de cette musique aux différentes postures d’écoute, de leurs expériences collectives d’attachement à la musique avec les forums Internet au moment du concert, l’objectif est de comprendre comment le rock est approprié, bricolé et célébré, et de dépasser l’idée d’un consommateur passif. Ce travail propose également une étude des représentations sociales. À partir des discours des amateurs, du traitement biographique et journalistique, d’une étude de l’imagerie, nous remarquons l’élaboration d’un Temps mythique rock, c’est-à-dire la célébration d’un âge d’or que représentent les années 1950 et 1960. De même, les représentations associées aux rockers sont multiples et reflètent la richesse de cette culture. De ceux incarnant l’adage « Sex, drug and rock’n’roll » à l’émergence de la figure du professionnel, l’artiste rock est présenté comme un messager et un accompagnateur de la vie quotidienne. Il cristallise le génie collectif tout comme les rassemblements que sont les festivals offrent des images de communauté et d’effervescence. Ceux-ci perpétuent l’imaginaire psychédélique et offrent un rythme spécifique à la vie en rock. Ainsi émerge l’idée d’une singularité tribale, c’est-à-dire la production d’un sens, d’une temporalité, d’une spatialité et d’un imaginaire spécifiques au monde du rock.