Auteur / Autrice : | Emmanuelle Guedj |
Direction : | Élisabeth Angel-Perez |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études anglophones |
Date : | Soutenance le 01/10/2010 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Civilisations, cultures, littératures et sociétés (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Voix Anglophones. Littérature et Esthétique (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Susan Blattès |
Examinateurs / Examinatrices : Thierry Dubost, Alexandra Poulain |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
L’errance est thématiquement présente dans le théâtre irlandais du début du XXe siècle. Le personnage errant est tout d’abord un moyen pour le dramaturge d’explorer et de dénoncer la perte ressentie par le peuple irlandais. Les vagabonds mis en scène expriment également le questionnement métaphysique de l’homme sur terre. Dans la Seconde moitié du siècle, l’errance infiltre la structure de la pièce, qu’il s’agisse de pièces irlandaises ou anglaises. Elle demeure, à travers le siècle, un thème de prédilection pour explorer les traumatismes, qu’ils soient économiques, politiques ou éthiques. La crise de valeurs du XXe siècle trouve écho sur des scènes théâtrales qui n’ont de cesse de questionner les certitudes, et qui mettent au jour la « déroute » du sens. L’ampleur et l’évolution de l’errance, à la fois thématique et structurelle, à travers des œuvres dramatiques étalées sur tout le XXe siècle, permettent de confirmer l’existence d’une dramaturgie de l’errance. Forte d’un siècle de remise en cause des certitudes, celle-ci se dessine à travers de nombreux exemples tirés des scènes anglaises et irlandaises du XXe siècle.