Le statut du narrateur dans les littératures fantastiques française et anglo-saxonne d'E.A Poe à R.B. Matheson
Auteur / Autrice : | Valérie Tritter |
Direction : | Pierre Brunel |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature comparée |
Date : | Soutenance le 11/06/2010 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Littératures françaises et comparée (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre de recherche en littérature comparée (Paris ; 1981-....) |
Jury : | Président / Présidente : Georges Molinié |
Examinateurs / Examinatrices : Pierre Brunel, Rachel Bouvet, Isabelle Krzywkowski, Samir Marzouki |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L’objet de cette analyse est de dépeindre un siècle de littérature fantastique à travers le statut du narrateur qui implique d’envisager aussi le statut de son alter-ego, le narrataire. L’idée principale repose sur la théorie d’une évolution depuis les narrateurs d’E. A. Poe jusqu’à ceux de Richard Matheson, via les auteurs français et anglo-saxons tels Charles Nodier, Jules Verne, Guy de Maupassant, Robert Louis Stevenson, Bram Stoker, Hoxard Phillips Lovecraft.L’histoire de la littérature fantastique peut se subdiviser en trois périodes principales qui ont permis au fantastique de naître (par la critique des genres), de triompher (par la critique de la narration elle-même), et de survivre (par la critique du langage). La littérature fantastique suit l’évolution générale de la littérature, mais le narrateur se présente comme un cas à examiner dans ses interactions avec les événements surnaturels qu’il raconte,avec son propre récit, avec son propre personnage, avec son éthos. Ce narrateur “indigne de confiance” est, même pour la narratologie, un mythe.