Littérature et drogues au XIXe siècle. De Rabbe à Baudelaire
Auteur / Autrice : | Takenori Yogo |
Direction : | André Guyaux |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Littérature française |
Date : | Soutenance le 10/12/2010 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Littératures françaises et comparée (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre de recherche sur la littérature du XIXe siècle (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Paolo Tortonese |
Examinateurs / Examinatrices : André Guyaux, Jean-Louis Cabanès |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
Homère, Hérodote et Pline avaient déjà décrit les effets merveilleux de la drogue. Abordé par Rabelais, Mme de Sévigné et Chardin, le motif du stupéfiant dans la littérature a connu un âge d’or dès la première moitié du XIXe siècle. Poussés par une aspiration à fuir vers l’infini, sinon par une simple curiosité pour un univers inconnu, les écrivains romantiques se mettent à consommer de l’opium et du haschisch, et commencent à les introduire dans leurs œuvres comme motif littéraire dans des circonstances historiques et culturelles. La présente thèse analyse l’évolution de l’emploi littéraire de la drogue qui implique divers contextes, à savoir médical, social et anthropologique, au travers des textes de Rabbe, Musset, Balzac, Gautier, Dumas, Nerval et Baudelaire, et de certains phénomènes culturels tels que la légende de l’Ordre des Assassins et le club des haschischins à l’hôtel Pimodan.