La mise en scène de l’art de conter : narrateurs et narrataires dans l’œuvre de Ricardo Piglia
Auteur / Autrice : | Magali Sequera |
Direction : | Milagros Ezquerro |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Études romanes / Littérature latino-américaine |
Date : | Soutenance le 27/11/2010 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Civilisations, cultures, littératures et sociétés (Paris ; 1992-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre de recherches interdisciplinaires sur les mondes ibéro-américains contemporains (Paris ; 1998-....) |
Jury : | Président / Présidente : Teresa Orecchia Havas |
Examinateurs / Examinatrices : Michel Lafon, Julio Premat, Julien Roger |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Mots clés libres
Résumé
L’art de conter est constamment mis en scène au sein de la fiction dans l’œuvre de de Ricardo Piglia. Ainsi, l’auteur argentin remet au goût du jour le pouvoir que peut exercer le récit oral sur le narrateur et son narrataire. Seulement, au XXIe siècle, l’art de conter oralement implique une problématique autre. La Machine aux récits de La ciudad ausente, mi-femme, mi-machine, constitue un visage nouveau du conteur de tradition orale. De la même manière, l’espace champêtre des veillées a donné place aux bars et aux galeries, espaces de l’énonciation choisis par les conteurs pigliens pour donner libre cours au récit. Et si le récit envoûte, c’est aussi parce qu’il se fait en chantant, ou en jouant d’un instrument. Voix, musique et narration sont intimement liées,car elles sont aussi la constitution d’un monde autre depuis lequel raconter. La folie est, en ce sens,le monde parallèle par excellence et il est celui choisi pour énoncer des vérités inaudibles.