La pensée synesthésique dans le Paris fin-de-siècle : la musique et ses rapports avec la littérature et les arts plastiques
Auteur / Autrice : | Sonsoles Hernández Barbosa |
Direction : | Federico López Silvestre, María Nagore Ferrer, Danièle Pistone |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Musicologie |
Date : | Soutenance le 18/12/2010 |
Etablissement(s) : | Paris 4 en cotutelle avec Université Complutense de Madrid (1836-....) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Concepts et langages (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Observatoire musical français (Paris ; 1989-2014) |
Jury : | Président / Présidente : Michèle Barbe |
Examinateurs / Examinatrices : Federico López Silvestre, María Nagore Ferrer, Danièle Pistone, Véronique Journeau Alexandre, Raffaele Milani |
Mots clés
Résumé
La réflexion autour des correspondances entre les arts a traversé bien des milieux dans le Paris de la fin du XIXe. Il s’est tissé ainsi un réseau discursif lié à la synesthésie, dans lequel de multiples courants de pensée se sont retrouvés, certains aux origines lointaines, comme les présupposés occultistes, ainsi que tant d’autres qui se sont progressivement ajoutés au cours du XIXe siècle. C’est par exemple le cas des discours héritiers de la Naturphilosophie, des théories symbolistes dérivées de l’idéalisme, des postulats wagnériens ou encore des découvertes scientifiques et physiologiques liées au phénomène de la synesthésie. À travers l’étude de différents théoriciens attachés à la synesthésie – Wyzewa, Favre, Mauclair – et créateurs – Verlaine et Mallarmé en ce qui concerne la poésie, Chausson et Debussy pour la musique, Redon et Denis pour les arts plastiques – et par le biais d’une approche interdisciplinaire, nous étudions les mécanismes qui ont rendu possible la formulation de ce discours synesthésique, dans lequel on peut décerner des aspects de type esthétique, théorique, idéologique, sociologique et scientifique.