La critique radicale de la science en France : origines et incidences de la politisation de la science en France depuis Mai 1968
Auteur / Autrice : | Renaud Debailly |
Direction : | Terry Shinn |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sociologie |
Date : | Soutenance le 19/01/2010 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Concepts et langages (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Groupe d’Études des Méthodes de l’Analyse Sociologique de la Sorbonne (Paris ; 1998-....) |
Jury : | Président / Présidente : Catherine Paradeise |
Examinateurs / Examinatrices : Terry Shinn, Michel Dubois, Pierre-Benoît Joly, Didier Lapeyronnie, Olivier Martin |
Mots clés
Résumé
L’idée selon laquelle les citoyens devraient participer à la définition des choix scientifiques et techniques s’est progressivement diffusée en France à partir des années 1980. Cet idéal participatif repose sur le renouvellement de la conception des rapports entre sciences et société. Cette thèse propose d’étudier la genèse de cette nouvelle conception à partir de la critique de la science formulée par des acteurs scientifiques durant les années 1970, et d’établir les liens entre cette critique et la nouvelle sociologie des sciences. La critique est envisagée comme un processus de politisation de la science, c’est-à-dire une requalification de la science en tant qu’activité sociale indifférenciée. Trois axes ont été retenus pour étudier la constitution de cet idéal participatif : les conditions d’émergence de cette critique de la science, sa structuration dans les revues militantes, et ses effets sur des domaines déterminés (la vulgarisation au Seuil, et l’expertise avec les Boutiques de Sciences).