Le discours indirect libre en russe
Auteur / Autrice : | Olga Artyushkina |
Direction : | Jean Breuillard |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Linguistique russe |
Date : | Soutenance le 22/03/2010 |
Etablissement(s) : | Paris 4 |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Concepts et langages (Paris ; 2000-....) |
Partenaire(s) de recherche : | Equipe de recherche : Centre de linguistique théorique et appliquée (Paris ; 2002-2013) |
Jury : | Président / Présidente : Robert Roudet |
Examinateurs / Examinatrices : Christine Bracquenier, Stéphane Viellard |
Résumé
Le discours indirect libre (DIL) en russe contemporain est envisagé dans le double rapport qu’il entretient avec, d’une part, d’autres formes du discours rapporté et, d’autre part, les formes de représentation des pensées dans le texte narratif appelées ici « à effet de DIL ». L’étude établit une gradation du DIL, qui s’étend de la forme subordonnée jusqu’à la forme non subordonnée qui fusionnant avec le récit. Divers marqueurs sémantico-syntaxiques sont étudiés et comparés avec l’expression du DIL en français. Un panorama large du DIL subordonné est esquissé, qui met en évidence la nécessité du concept de continuum dans le système du discours rapporté. Pour identifier le DIL, nous proposons d’examiner si les paroles peuvent vraisemblablement faire l’objet d’une verbalisation et si celle-ci peut se présenter sous cette forme dans l’énoncé d’origine. Pour le DIL non subordonné, les marqueurs expressifs sont étudiés en comparaison avec les formes « à effet de DIL », avec lesquelles il est souvent confondu. La position centrale de la thèse consiste à dire que, dans le DIL, il existe toujours une trace de la présence du narrateur : si cette présence ne se trouve pas dans le choix des termes de l’énoncé rapporté, elle se signale dans la disposition de cet énoncé au sein du récit, par le jeu des énoncés primaires et/ou des connecteurs qui peuvent jouer un rôle définitoire dans la stratégie narrative du récit.