Thèse soutenue

L’Élégie chez Rousseau. Des sources latines au roman des lumières
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Auteur / Autrice : Salwa Ben Sassi
Direction : Jacques Berchtold
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Langue, littérature et civilisation françaises
Date : Soutenance le 16/12/2010
Etablissement(s) : Paris 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Littérature française et comparée (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Formes et idées de la Renaissance aux Lumières (2005-... ; Paris)
Jury : Président / Présidente : Claude Habib
Examinateurs / Examinatrices : Jacques Berchtold, Claude Habib, Arbi Dihfaoui, Dominique Millet-Gérard, Jean-Noël Pascal

Mots clés

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Résumé

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L’élégie chez Rousseau rassemble les époques, elle rend le sens étymologique [l’élégie thrène], celui de l’époque romaine [l’élégie d’amour] et le sens moderne [l’élégie tendre de l’amitié] où on parle plutôt de tonalité élégiaque. Elle rappelle à plusieurs égards le genre classique illustré principalement par Tibulle, Properce et Ovide. Rousseau semble emprunter des motifs à l’héritage antique sans pour autant s’y assujettir. Le ton de la plainte ou du chant est dicté par des personnages vertueux. L’élégie chez Rousseau échappe au stéréotype et à la « spécialisation » : elle n’est pas dans le sillage du modèle pour lequel elle fut réputée, et dont la matière est purement funèbre ; elle n’est pas, également, un paradigme de l’élégie romaine qui s’est associée presque exclusivement à l’expression de la passion amoureuse, elle n’est pas limitée à l’expression tendre de l’amitié. Elle n’est pas seulement une esthétique. L’élégie chez Rousseau est l’ensemble de toutes ses manifestations. C’est l’expression d’une attitude.