Thèse soutenue

L'ouverture au(x) monde(s) dans la poésie française au début du XXe siècle

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Auteur / Autrice : Julien Knebusch
Direction : Michel Collot
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Langue, littérature et civilisation françaises
Date : Soutenance le 18/11/2010
Etablissement(s) : Paris 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Littérature française et comparée (Paris)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherche Écritures de la modernité (littérature et sciences humaines) (Paris ; ....-2014)
Jury : Président / Présidente : Didier Alexandre
Examinateurs / Examinatrices : Michel Collot, Didier Alexandre, Daniel Delbreil, Isabelle Krzywkowski, Michel Pierssens, Sylvain Venayre

Résumé

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Cette thèse étudie l’émergence d’une poétique de la diversité qui s’apparente à un parcours élargi et diversifié du monde dans les trois premières décennies du siècle et ce, de façon interdisciplinaire en associant histoire, géographie et poétique. Le corpus concerne au moins deux générations [1880 et 1900] et regroupe un large ensemble de poètes, connus ou oubliés [Saint- John Perse, Levet], dont l’œuvre n’a pas encore fait l’objet d’études approfondies [Larbaud, Supervielle, Morand, Romains] ou demeure inconnue [Durtain, Levet, Brauquier, Nau, par exemple]. La thèse montre que les poètes, interagissant avec un contexte à la fois politique, culturel et littéraire, prennent le monde comme un espace-temps et visent à la fois la diversité et l’unité du monde qu’ils tentent de comprendre dans une dynamique et une tension créatrice avec le « Divers ». La thèse interroge notamment la géographie littéraire de cette dynamique d’extraversion en se concentrant sur le référent et en travaillant aussi l’espace comme une modalité d’un rapport au monde, ce qui permet alors de faire apparaître une géopoétique du parcours du monde renouvelant les formes littéraires en les faisant dialoguer avec les formes de l’espace, ainsi qu’une géocritique des images du monde qui se construisent diversement, en accentuant les lieux, les parcours ou les paysages, lesquels peuvent prendre des formes internationales. Cet angle d’approche des textes poétiques permet de réévaluer le cosmopolitisme et la culture internationale de ces écrivains qui ont tenté par diverses voies de concilier l’ouverture à la diversité et l’exigence de l’unité du monde ainsi que celle de l’ancrage dans des lieux et une culture donnée