Le conte à la radio en Afrique de l'Ouest.Une pragmatique de l'oralité pour le développement intégral en Afrique ? Étude du cas de radio Parana au Mali
Auteur / Autrice : | Zufo Alexis Dembélé |
Direction : | Marie-Dominique Popelard, Louis Bosshart |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences de l'information et de la communication |
Date : | Soutenance le 14/10/2010 |
Etablissement(s) : | Paris 3 en cotutelle avec Université de Fribourg (Suisse) |
Ecole(s) doctorale(s) : | École doctorale Arts et médias (Paris) |
Partenaire(s) de recherche : | Laboratoire : Communication, information, médias (Paris) |
Jury : | Président / Présidente : Laurence Kaufmann |
Examinateurs / Examinatrices : Marie-Dominique Popelard, Louis Bosshart, Laurence Kaufmann, Cécile Leguy |
Mots clés
Mots clés contrôlés
Résumé
Comment et pourquoi les médias de masse peuvent-ils contribuer à secourir et à interroger l’oralité propre aux sociétés africaines ? Pour répondre à cette interrogation, il conviendra à coup sûr d’effectuer une sorte d’état des lieux sur la parole et les actes de langages qui participent aux modes de communication et d’information. Le champ d’investigation privilégié concerne les pays du Sahel et de manière spécifique les populations Bwa du Mali. C’est dans cette aire géographique que nous chercherons à assurer l’hypothèse selon laquelle la radio participe à la conservation et à la valorisation du patrimoine immatériel ; elle constitue une des passerelles du développement social, culturel, économique et politique des pays africains et des publics qui la reçoivent. Il s’agit ainsi de mettre en lumière les manières dont les sociétés de tradition orale s’approprient les médias de médias. En prenant l’exemple des contes à la radio, on peut découvrir des modes d’appropriation spécifiques. À partir d’entretiens avec les conteurs-teuses, les acteurs des médias, la consultation des rapports de l’Unesco et de textes législatifs au Mali, des ouvrages en sciences de l’information et de la communication, mais également d’anthropologie, de linguistique, l’enjeu consiste à comprendre que davantage de communication médiatique peut aussi engendrer du commun entre les hommes.