Thèse soutenue

Lecture des marges dans les oeuvres de Maria Velho da Costa et Teolinda Gersão

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Auteur / Autrice : Adilia Cristina Ferreira Castro Martins de Carvalho
Direction : Catherine Dumas
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Études lusophones
Date : Soutenance le 16/03/2010
Etablissement(s) : Paris 3
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Europe latine et Amérique latine (Paris ; 1992-....)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Centre de recherche sur les pays lusophones (Paris)
Jury : Président / Présidente : Daniel-Henri Pageaux
Examinateurs / Examinatrices : Catherine Dumas, Daniel-Henri Pageaux, Isabel Allegro de Magalhães, Ana Luísa Amaral, Maria Graciete Besse

Résumé

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Les textes de Maria Velho da Costa et de Teolinda Gersão sont habités par des paysages, des archétypes et des autoréflexivités configurés dans des marges, lieux périphériques, qui révèlent simultanément la place centrale occupée par le sujet féminin. La notion de paysage, matière de la première partie de cette étude, s’articule avec celle d’archétype (de relation archétypique) et d’autoréflexivité, notions traitées respectivement dans la deuxième et troisième parties, à travers - une coordonnée commune - l’espace envisagé sous les trois aspects suivants : le physique, le social et le mental. Les paysages apparaissent dans une marge physique par rapport au centre occupé par le sujet qui les construit. Les archétypes de l’Amazone, de la Sorcière et de la Folle, dans lesquels les personnages féminins se retrouvent, actualisent leur exclusion du cercle social en les renvoyant vers les marges périphériques que peuvent être la nature sauvage ou l’asile psychiatrique. L’autoréflexivité à la marge du texte, « à côté » de ce qui serait censé être le contenu de l’œuvre, s’avère un lieu marginal par rapport au centre traditionnellement occupé par la diégèse. L’intention sous-jacente à cette étude est d’analyser les configurations de paysages, d’archétypes, de relations archétypiques et de réflexions sur l’écriture au sein des récits fictionnels, qui manifestent une dimension marginale périphérique et paradoxalement contribuent à l’actualisation des subjectivités et des quêtes identitaires « au féminin » recherchées par les Auteurs, les narratrices et les personnages femmes dont la vitalité centrale déstabilise dichotomies et dualismes.