Les Croulants se portent bien ? : les représentations de la vieillesse au grand et au petit écran (1949-2005)
Auteur / Autrice : | Ariane Beauvillard |
Direction : | Myriam Tsikounas |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire |
Date : | Soutenance en 2010 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Mots clés
Résumé
Attente de la fin, décrépitude physique, souffrance affective. . . La vieillesse n'est-elle qu'un âge mortuaire ? Si l'on scrute les soixante ans de fictions cinématographiques et télévisées qui ont crée, identifié et réactualisé les clichés du troisième âge, il est certain que le tableau d'ensemble frôle la dépression atrabilaire. L'évolution des différents topoï, comme l'évolution de la réception de ces derniers, met en relief les oscillations de la représentation de la vieillesse en fonction des figures actorielles employées, des cliches narratifs, des genres, et du rapport au réel que chacun des écrans génère. A chacun son monde : voici ce que semblent nous dire les fictions. Les vieux ont leur propre temps, ritualisé, leurs propres espaces, la maison de retraite en particulier, et leurs propres crises, familiales et médicales. . . En somme, leur propre société, parfois fantasmée par les fictions. De l'hospice des vieillards indigents, bannis par la reconstruction urbaine ou la désertion rurale, aux maîtresses-femme des années 1990, la vieillesse fictionnelle prend parfois des chemins plus sinueux qu'il n'y paraît, dévoilant les particularismes de chaque époque, de chaque figure, ainsi que les divers croisements et diverses circulations entre cinéma et télévision.