What makes Britain so great ? : la britannicité et l'art contemporain de 1979 à 2010 en Grande-Bretagne
Auteur / Autrice : | Sophie Orlando |
Direction : | Philippe Dagen |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Histoire de l'art |
Date : | Soutenance en 2010 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Résumé
Entre 1979 et 2010 les gouvernements conservateurs et travaillistes se succèdent dans une Grande-Bretagne en pleine crise identitaire. L'identité nationale collective, «la britannicité » est devenue un enjeu politique et social. Comment ces débats agissent-ils sur les artistes, les institutions, la critique d'art, et le marché de l'art ? Certains confèrent à la britannicité une fonction intégratrice, d'autres y voient les relents de la tradition, de l'héritage, du patrimoine culturel commun ; enfin certains se félicitent de l' existence de cette représentation nationale exportable, une image vendeuse de laquelle il est bon de tirer profit. En trente ans, ces différentes interprétations de l'identité collective accompagnent la naissance et le développement des Blacks artists (dont Eddie Chambers, Keith Piper, Zarina Bhimji, Isaac Julien, Sonia Boyce et Mitra Tabrizian) des documentaristes (dont Daniel Meadows, Martin Parr, Paul Graham, Paul Seawright et Patrick Keiller) et de la génération 1988 (dont Tracey Emin, Yinka Shonibare Marc Wallinger, et Chris Ofili), soutenue par Charles Saatchi. Cette recherche s'est donnée pour objectif d'analyser comment les mondes de l'art expérimentent la redéfinition d'une identité collective à I 'heure de la mondialisation.