Auteur / Autrice : | Lamia Kandil |
Direction : | Michel Sollogoub |
Type : | Thèse de doctorat |
Discipline(s) : | Sciences économiques |
Date : | Soutenance en 2010 |
Etablissement(s) : | Paris 1 |
Résumé
L'objectif de cette thèse est d’assurer une compréhension plus approfondie des inégalités sexuelles sur le marché du travail égyptien, tout en évitant les limites des recherches précédentes. La concentration des femmes dans un nombre limité d'emplois est souvent considérée comme étant un facteur essentiel à l’explication de l'écart salarial. Estimant que cette ségrégation constitue un aspect assez important en Egypte, on teste l'hypothèse du «crowding», selon laquelle les femmes sont exclues de certains types d'emplois ce qui résulte à une décroissance des salaires dans les emplois surreprésentés par les femmes. En se basant sur quelques évidences concernant la distribution salariale en Egypte, on a considéré que d’aller au-delà d’une mesure de la discrimination à la moyenne est exigée. En effet, on analyse l'évolution de l'écart salarial au cours du temps et le long de la distribution salariale en estimant un modèle de régression par quantile. La procédure de Machado et Mata est utilisée afin de décomposer le différentiel du salaire. Dernièrement, l'intention était de justifier nos résultats concernant les effets du plafond et du plancher de verre, et de soulever plus particulièrement les inégalités en termes d’embauches et de promotion. On propose ainsi un modèle dynamique de discrimination statistique qui tient compte du processus de recrutement et qui considère l'endoénéité d'investissement en capital humain. On teste les hypothèses de notre modèle en estimant un modèle multivarié de maximum de vraisemblance simulé. Les sources des disparités en termes d’embauche et de promotion sont identifiées selon une approche de décomposition des résidus généralisée.