Thèse soutenue

Emploi et intérêt : une approche keynésienne

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Auteur / Autrice : Abdelkader Slifi
Direction : Christian Tutin
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences économiques
Date : Soutenance en 2010
Etablissement(s) : Paris 1

Mots clés

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Résumé

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Cette thèse traite de la détermination du niveau de l'emploi par les taux d'intérêt en courte période et en longue période. Elle dresse un bilan de l'approche Keynésienne de l'emploi, et approfondit certains des points sur lesquels elle s'écarte des approches qualifiées de Nouvelle Classique et Nouvelle Keynésienne. La notion de Keynésienne de chômage involontaire doit être associée au refus d'attribuer la cause du sous-emploi aux imperfections de la concurrence sur le marché du travail. L'analyse des conditions d'existence et de stabilité d'équilibres avec chômage involontaire renvoie à deux ensembles de questions controversées: les déterminants de la fonction d'investissement et la formation des taux d'intérêt. La première partie présente une étude des déterminants du niveau et de la structure de l'emploi pour un taux de croissance exogène. L'auteur y montre que dans le modèle Keynésien d'une économie monétaire de production, les équations d'équilibres du marché du travail et du marché des biens laissent indéterminé le prix des biens capitaux. Cette indétermination peut être levée soit en introduisant les déterminants techniques soit les déterminants financiers de la fonction d'investissement. La deuxième partie élargit le modèle avec des taux endogènes de croissance et d'utilisation de la capacité de production, dégageant la possibilité d'un chômage de longue période. La troisième partie introduit le rôle des institutions monétaires financières dans la formation des prix des actifs financiers. En définitive, le niveau de l'emploi se trouve contraint en longue période par les conditions techniques et en courte période par les conditions financières.