Thèse soutenue

Le marché parisien de l'or de 1941 à 2009 : histoire et finance

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Auteur / Autrice : Thi hong Van Hoang
Direction : Georges Gallais-Hamonno
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Sciences de gestion
Date : Soutenance le 06/12/2010
Etablissement(s) : Orléans
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Sciences de l'homme et de la société (Orléans ; 2000-2018)
Partenaire(s) de recherche : Laboratoire : Laboratoire Orléanais de Gestion
Jury : Président / Présidente : Patrick Sentis
Examinateurs / Examinatrices : Georges Gallais-Hamonno, Patrick Sentis, Jean-François Gajewski, Patrick Roger, Gilbert Colletaz, Philippe Paquet, Raphael Di marzio
Rapporteurs / Rapporteuses : Jean-François Gajewski, Patrick Roger

Résumé

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La loi monétaire de septembre 1939 interdit la détention, le commerce, l’importation et l’exportation de l’or enFrance. Un marché clandestin s’est alors créé en 1941 et fonctionne jusqu’en janvier 1948. La loi du 2 février1948 a rendu la liberté au commerce de l’or en France. Ainsi, un marché officiel de ce métal précieux est-ilouvert à la Bourse de Paris. Après 56 ans d’existence, il est fermé en juillet 2004. Depuis cette date, le marché del’or en France est un marché de gré à gré où le prix d’équilibre est déterminé par la Compagnie Parisienne deRéescompte. Malgré cette riche histoire, le marché de l’or à Paris depuis 1941 n’a jamais été étudiéscientifiquement jusqu’à maintenant. Afin de l’explorer, cette thèse est divisée en deux parties distinctes. Lapremière l’étudie sous l’angle historique. Nous analysons son évolution en le rattachant aux événements del’histoire le qualifiant de plusieurs statuts différents : un marché clandestin de 1941 à 1948 (chapitre 1), unmarché réglementé de 1948 à 2004 (chapitres 2 et 3) et un marché de gré à gré de 2004 à 2009 (chapitre 4). Ladeuxième partie de la thèse étudie le marché de l’or à Paris sous l’angle financier. Les résultats du chapitre 5montrent que l’hypothèse de l’efficience informationnelle du marché parisien de l’or ne semble pas être validée.Dans le chapitre 6, nous trouvons que l’or coté à Paris (le lingot et la pièce napoléon) est moins rentable à longtermeque les actions. Cependant, il est aussi risqué que ces dernières et quatre fois plus risqué que lesobligations. Contrairement à la littérature anglo-saxonne, nous trouvons, dans le chapitre 7, que l’or n’est pas unbon moyen de protection contre l’inflation en France. De même, l’or coté à Paris n’est favorable dans ladiversification des portefeuilles français que durant les périodes où son prix a une tendance haussière.