Thèse soutenue

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Auteur / Autrice : Natalia Vale Asari
Direction : Roberto Cid Fernandes JrGrażyna Stasińska
Type : Thèse de doctorat
Discipline(s) : Astronomie et astrophysique
Date : Soutenance en 2010
Etablissement(s) : Observatoire de Paris (1667-....) en cotutelle avec Universidade federal de Santa Catarina. Centro de Ciências Físicas e Matemáticas
Ecole(s) doctorale(s) : École doctorale Astronomie et astrophysique d'Île-de-France (Meudon, Hauts-de-Seine1992-....)
Jury : Examinateurs / Examinatrices : Roberto Cid Fernandes Jr, Grażyna Stasińska, Beatriz Barbuy, Philippe Prugniel, Florence Durret, Antônio Kanaan
Rapporteurs / Rapporteuses : Beatriz Barbuy, Philippe Prugniel

Mots clés

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Mots clés contrôlés

Résumé

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Nous analysons les galaxies du Sloan Digital Sky Survey avec notre code de synthèse spectrale STARLIHGT. STARLIGHT trouve la combinaison de populations stellaires simples de différents âges et métallicités qui reproduit au mieux le spectre d'une galaxie. Il permet de dériver divers paramètres associés à une galaxie, comme la masse totale des étoiles, l'histoire de la formatiopn stellaire et l'évolution chimique. A partir du spectre résiduel (en soustrayant le spectre observé du spectre modélisé), on mesure les raies d'émission, qui permet d'obtenir les propriétés du gaz dans les galaxies. Nous étudions l'évolution de galaxies à formation stellaire. Nous constatons que les galaxies les plus massives ont formé leurs étoiles et leur métaux plus rapidement. L'évolution de la métallicité des étoiles est étudiée directement. Nous calibrons aussi le taux de formation stellaire récente obtenu par notre synthèse à l'aide de celui obtenu à partir de la luminosité de H∝. Nous dérivons la relation masse stellaire-métallicité stellaire (M*-Z*) à des redshifts différents. C'était la première fois que l'évolution de la relation M*-Z* a été calculée par les mêmes galaxies. Nous avons constaté que la métallicité stellaire observée a une évolution compatible avec un modèle simple d'évolution chimique en boîte fermée. Pour des galaxies classées comme LINERs, nous trouvons que la luminosité observée en H∝ est compatible avec le nombre de photons ionisants émis par les populations stellaires vieillisantes dans ces galaxies. Ce résultat implique une profonde vision du taux d'activité nucléaire dans les galaxies de l'Univers local.